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Qu'est ce que l'Eglise Orthodoxe ?
Christ Pantocrator

L’avènement de l’Église orthodoxe remonte à la Pentecôte quand l'Esprit-Saint descendit sur les disciples du Christ pour les conduire " à la vérité tout entière".

Ceux-ci ne formaient, alors, qu’un groupe fraternel parmi d’autres, comme la Palestine en connaissait à cette époque. Ils avaient accompagné le Christ depuis son Baptême au Jourdain jusqu’à Sa Passion et Sa Résurrection.

En descendant sur les Apôtres, le Saint–Esprit a transformé cette communauté en Église, une, sainte catholique et apostolique en qui est vivante la plénitude de la vérité. C’est de cette vérité que se réclame l’Église orthodoxe, indéfectiblement fidèle à l’héritage des Apôtres et des Pères qui les ont suivis Dans cette continuité sans rupture, l’église orthodoxe, plus que la hiérarchie qui en forme l’ossature, est l’ensemble du peuple de Dieu, sanctifié par le baptême et partageant la même eucharistie  et, donc, tout entier uni au Christ.

Le Clergé orthodoxe comprend les trois ordres majeurs : l’épiscopat, la prêtrise et le diaconat. Le clergé est marié à l’exception des moines et des évêques choisis parmi les moines.La cellule de base de l’Église est le diocèse. L’épiscopat est donc le ministère le plus important  ("Là où est l’évêque, là est l’Église").

L’Église orthodoxe est, donc, conciliaire. Sa voix ne s’exprime pas par un seul, mais par l’assemblée des évêques réunis en synodes ou conciles. Dans cette perspective de communion, l’église est composée d’un ensemble d’églises indépendantes gouvernées par un synode d’évêques présidé par un Patriarche.

Il existe, aujourd’hui, 13 églises indépendantes en étroite communion les unes avec les autres et dont le ciment est la liturgie eucharistique, dans la dynamique du Saint-Esprit.

La paroisse de saint Côme et saint Damien à Avignon relève du Patriarcat œcuménique de Constantinople, notre Métropolite est Monseigneur Emmanuel, président de l'Assemblée de Evêques Orthodoxes de France (AEOF).

Le hiérarque du Patriarcat Oecuménique est Sa Sainteté Bartholomée 1er.

La Foi Orthodoxe :

"Nous préservons, incorrompue, la doctrine du Seigneur, et adhérons à la foi qu'Il nous a donnée, nous la gardons intacte de toute souillure et amoindrissement, comme un trésor royal et un monument de grand prix, n'ajoutant rien et ne retranchant rien". Ce rappel de la lettre de nos patriarches, rédigée en 1718, nous résume d'emblée ce qui caractérise bien l'Eglise Orthodoxe.

Les Pères Grecs utilisent le mot orthodoxie pour désigner l'Eglise universelle, non pas exotique ou orientale, mais simplement chrétienne. Le symbole de Nicée confesse solennellement les dogmes chrétiens qui avec la Bible possédent une autorité irrévocable et permanente.

Dieu est absolument transcendant. Aucun être crée ne peut approcher Dieu dans son Essence. Ce que Dieu est par nature et par essence est au delà de notre compréhension. Cependant, bien que transcendant, Dieu n'est pas détaché du monde qu'il a crée. La prière "Roi Céleste" chère aux orthodoxes rappelle que Dieu est partout et emplit tout. Cette immanence n'est pas contradictoire avec la transcendance. Car si Dieu n'est pas accessible dans son essence, Ses énergies nous atteignent, descendent sur nous et imprègnent toute Sa création. L'homme les reconnait sous forme de Grâce déifiante et de Lumière divine.

Dieu n'est pas simplement un Dieu d'énergies, mais c'est aussi un Dieu personnel . Quand l'homme participe aux énergies divines, il n'est pas submergé par un pouvoir anonyme et vague, il est confronté en face à face avec une personne. La Personne divine est Trinitaire : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Chacune de ces Personnes demeure dans les deux autres.

Dieu est un Dieu incarné. S'Il se révèle aux hommes par ses énergies, il est aussi, révèlé par la deuxième Personne de la Trinité : par son Fils, Dieu lui-même, s'est incarné sur terre, demeurant pleinement Dieu tout en étant pleinement homme "il est devenu ce que nous sommes, afin de faire de nous ce qu'Il est" (St Irénée de Lyon).

Marie est la Mère de Dieu, Mère de la Lumière. Elle est magnifiée sur les Icônes mais toujours en présence de son Fils.

La liturgie eucharistique ne peut être célébrée qu'en présence du peuple des fidéles. Elle a une importance capitale, sacramentelle et catéchétique.

L'icône est le reflet du monde spirituel qui, par ce qu'elle représente, se révèle aux fidéles.

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Déclaration de l’AEOF d'avril 1999 : ICI