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Le Patriarcat de Constantinople et l’intégrisme turc.

Un certain nombre d’informations relatives à l’hostilité des intégristes turcs, à l’égard du Patriarcat de Constinople, nous sont parvenues par la presse.

  • L’Agence de presse chinoise Xinhua 21 02 05
  • L’Agence France Presse du 19/02
  • Le Figaro 12 01 05
  • Le Service de Presse Orthodoxe  Mois de novembre, décembre 2004 et janvier 2005
  • Le Monde et France-Info interrogés ont déclaré ne rien savoir
  • Les directeurs de l’information de Arte et A2, questionnés également sur leur silence, n’ont pas répondu.
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Les faits sont les suivants :

=> Le 29 octobre 2005, une nouvelle manifestation contre le Patriarcat œcuménique a eu lieu hier à Istanbul. Environ 200 manifestants, rassemblés par un parti nationaliste turc, ont protesté contre le caractère œcuménique du patriarcat et son activité internationale. Ils lui reprochent aussi de vouloir obtenir un statut similaire à celui du Vatican. Ils ont crié des slogans pour l’inciter à quitter la Turquie pour la Grèce.

=> Ces derniers mois, des grenades ont été lancées dans la cour de la résidence patriarcale et un pantin, représentant le patriarche a été brûlé devant sa porte. Le 6 décembre la célébration, dans la ville de naissance de saint Nicolas, habituelle depuis des années,  a été interdite. Le 6 janvier, jour de l’Epiphanie, un office répété chaque annèe depuis l’époque byzantine a été très perturbé par une soixantaine de manifestants.

=> Le 21 février 2005, l’agence de presse chinoise Xinhua a informé dans une dépêche que  le ministre turc des Affaires étrangères a annoncé dimanche dernier le renforcement de la sécurité autour du Patriarcat œcuménique après la découverte d’une nouvelle grenade le samedi matin 19 février 2005 sur le toit d'une église. Selon l’Agence France Presse du 19, le  porte parole du ministère des affaires étrangères de la Grèce a demandé aux autorités turques des mesures de protection pour le Patriarcat. Il a notamment déclaré : « Nous condamnons sans détours les attitudes extrêmes et les actions d'intolérance comme cet acte dirigé contre le Patriarcat Oecuménique de Constantinople, (…) ». Il a aussi ajouté : « De telles actions sont contraires aux principes européens et doivent être réglées immédiatement et efficacement par les autorités turques ». Il faut ajouter que la communauté grecque-orthodoxe de Turquie, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. D’un demi million de personnes à la fin du xixème siècle,  elle est passée aujourd’hui à 3000 fidèles. Leur patrimoine immobilier tombe en ruine , à commencer par les églises et les écoles et ne peut être restauré sans l’autorisation de l’Etat, qui tarde souvent très longtemps à venir . Depuis 1971,  l’école théologique de Halki est fermée, arbitrairement. Sa réouverture, appuyée par l’Europe et les Etats Unis, est toujours attendue.

=> Dans le même esprit, deux hopitaux et une école viennent d’être confisqués au Patriarcat avec l’appui des tribunaux de l’état turc.

Devant de telles réticences les chrétiens de Turquie ne cachent pas leur crainte nourries par une succession d’autres incidents graves révélateurs d’une frange radicale active en Turquie.